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Pour ou contre les activités parascolaires?

L’automne arrive et on reçoit tous le catalogue des activités de la ville et les publicités des organismes et écoles de toute sorte. L’offre des activités augmente chaque année : danse, activités artistiques, sports, activités de plein air, il y en a pour tous les goûts. Dans bien des familles, c’est devenu un automatisme : « À quelle activité inscrit-on Mathieu cette année? »

Mais avant d’inscrire son enfant à une ou plusieurs activités parascolaires, il convient de peser les pours et les contres de ces activités.

Les POURS :

  • Permet parfois d’évacuer l’énergie et le stress de l’école
  • Permet de se changer les idées, de décrocher
  • Permet d’apprendre le dépassement de soi, le sens de l’effort, et de vivre des réussites (parfois essentiel pour un enfant qui vit des échecs scolaires)
  • Possibilité qu’il se découvre un talent ou une passion.
  • Selon ce que l’enfant fait, possibilité qu’il développe des habiletés qui lui serviront toute sa vie : habiletés sociales, travail d’équipe, persévérance, survivre et se relever après un échec (surtout ceux qui réussissent partout), discipline, maîtrise de soi, assurance, créativité, etc…

 Les CONTRES :

  • Risques de sur-stimulation. Ils sont déjà très stimulés à la garderie + école. Trop de stimulation = fatigue mentale, difficulté d’apprentissage, irritabilité.
  • Risque de stress : rythme de vie effréné, anxiété de performance, parents stressés.
  • Les 1001 transports diminuent le temps de qualité en famille.

Réévaluer la pertinence des cours et activités

  1. Les activités parascolaires en semaine sont-elles vraiment nécessaires?… surtout à 4 ans!
  2. Se poser des questions :
  • QUI est l’enfant devant moi?
  •  Est-ce pertinent POUR LUI selon sa personnalité, son âge, ses besoins?
  • Est-ce pertinent pour tous les enfants de la famille?
  •  Est-il déjà suffisamment actif ou stimulé?
  • Pourquoi je veux l’inscrire? automatisme? Peur de mal paraître?
  • Est-ce que ça concorde dans l’horaire familial ou est-ce que ça ajoutera trop de stress?
  • Quelles sont les autres options?? Jeu familiaux, jouer dehors?

À faire :

  • Se fier aux goûts, intérêts et forces de l’enfant
  • S’informer sur l’encadrement et le fonctionnement
  • On fait un essai si possible
  • Choisir en fonction de l’horaire familial. Est-ce mieux la fin de semaine que la semaine selon votre horaire et le temps consacré aux études?
  • L’objectif doit rester ludique : stop à la pression de performance ou aux activités qui visent trop éducatives.
  • Choisir des activités près de la maison pour éviter les pertes de temps dans le transport
  • Trouver des activités qui se font tôt afin de ne pas nuire au sommeil
  • S’organiser : si on choisi de mettre des activités à l’agenda en semaine, on doit se faire un plan, une routine, pour les devoirs, les tâches, le bain, etc… Se faire un calendrier de semaine.
  • Rester vigilent concernant l’anxiété de performance que certains jeunes vivent dans leurs activités sportives ou musicales. On doit s’assurer que l’enfant tire davantage de bénéfices que d’inconvénients de ces activités.

Que faire s’il n’aime pas ça après 2-3 cours?

  • Se questionner sur notre attitude:
  • Voir s’il a raison de ne pas aimer (mal organisé, enseignant désagréable, etc.)
  • Pour le plus jeunes (jusqu’à 6 ans environ) ou si c’est la première fois : prendre le temps d’en parler et de chercher ce qu’il n’aime pas, puis permettre d’abandonner après analyse. On pourra lui apprendre plus tard la persévérance et à aller au bout de ses engagements.
  • Pour les enfants plus vieux (7 ans et plus) une bonne discussion s’imposera. On tentera alors de comprendre ce qui l’avait poussé, au départ, à s’inscrire à cette activité, ce qui lui déplait, on voudra le sensibiliser aux coûts reliés à une inscription, à l’importance de l’engagement (en particulier dans les sports d’équipe) et on tentera de trouver un compromis ou une entente.
  • Possibilité que l’enfant paie une partie des frais d’inscription.
  • Si on choisi de le « forcer » à poursuivre jusqu’à la fin, plutôt que de se battre toutes les semaines, on lui offrira un choix clair : « Tu y vas ou il y a une conséquence » ou encore « Si tu refuses d’y aller, ici tu feras une tâche (ton ménage de chambre par exemple) pendant la durée de ton activité »

Quoiqu’il en soit, il faut se rappeler l’objectif ludique des activités parascolaire et s’assurer que ça ne devient pas une tâche ou un fardeau sur les épaules de l’enfant ou de la famille.